Le Polisario prépare son congrès à Tifariti, une zone démilitarisée sous supervision de la MINURSO, pour ce 15 décembre.
Selon ce journal électronique espagnol, le Polisario se prépare ainsi à "un retour aux armes contre le Maroc". (http://www.diariodenavarra.es/ )
Le Polisario dont le leader est Mohamed Abdelaziz qui règne depuis 35 ans sur ce parti unique a été "élu" président de la République Sahraouie en 1982. Une république non reconnue par aucun pays occidental.
Aussi ancien au pouvoir que Housni Moubarak, Mohammed Abdelaziz se retrouve seul avec le régime Algérien et ses acolytes espagnols.
Même le régime Algérien semble de plus en plus préférer une relation stable avec son voisin Marocain que de soutenir un mouvement qui lui cause beaucoup de problèmes.
Ayant été débouté par l'Union européenne à plusieurs reprises sur le dossier de la pêche dans les zones du Sahara et sur l'élargissement des prérogatives de la MINURSO, Mohamed Abdelaziz n'a plus que cette fuite en avant pour légitimer sa présence.
Le Polisario a aussi envoyé une invitation aux leaders espagnols dont le chef du Cabinet de Mariano Rajoy, le leader du PP, qui est un grand soutien aux séparatistes du Polisario.
Est-ce un bluff ou une réalité ? En tous cas, l'Algérie s'opposera probablement à l'usage de ses terres pour réaliser des attaques contre le Maroc, car si c'était le cas, cela serait une déclaration de guerre.
Et dans ce cas, pas besoin de vous décrire le feu d'artifice qui s'en suivra.
Le Polisario pourrait aussi faire le choix du bon sens : Un retour au Maroc et s'intégrer comme parti régional -une disposition encore interdite dans la constitution Marocaine- et gérer le Sahara de manière démocratique si les populations votent pour le versant politique du Polisario.
Mais bon, quand on sait que seul les proches de Mohamed Abdelaziz auront droit au vote dans ce congrès, le bon sens est loin d'être de mise.
Tiens, ils sont ou nos F16 ?
