Alors qu'est ce qui explique ces hausses alors que les économies mondiales sont en berne.
Ce n'est ni la baisse de l'offre (comme celle du Blé, en embargo par la Russie, l'un des plus grands producteurs mondiaux), ni la hausse du dollar qui peut expliquer une telle explosion des prix, mais bien la spéculation et les spéculateurs qui ne trouvent plus ou "jouer".
Car comme vous le savez, avec la crise financière qui continue, ces spéculateurs sont moins enclin à investir dans des secteurs risqués (tels que la finance, ou autre).
Ils préfèrent -par mesure de sécurité- investir dans ce qui est sûr : et ce qui est sûr, du moment que les êtres humains existent, ils auront toujours besoin de blé, de sucre...
Donc, ils font monter les prix dans les bourses mondiales de matières premières pour revendre ces produits au prix fort.
Qui paiera la différence ? Vous et moi (à travers notre chère caisse de compensation mise en place par le Maroc).
Sauf que ces humains qui sont supposés acheter ces denrées de première nécessité, auront du mal à suivre ces hausses vertigineuses des prix.
Alors, nous nous remettrons au régime du "strict minimum".
Fini les déchets de nourriture, fini les repas copieux !
De force ou de gré, vous vous mettrez au régime : et ça sera probablement le premier régime efficace que vous allez tester.
Merci qui ?
merci abass lfachi !
RépondreSupprimer:D Lfassi n'y peut pas grand chose devant les grosses têtes de ce monde. Mais certainement, l'actuel gouvernement ne fait rien pour y remédier.
RépondreSupprimerla caisse de compensation empêche le peuple de se soulever, il faut la supprimer.
RépondreSupprimerElle permet de subventionner le gaz des gros propriétaire terriens qui l'utilisent pour faire tourner les pompes d'irrigation. Un bombonne de gaz subventionnée à hauteur de 100% par l'argent publique (40 dhs chez l'épicier au lieu de 80 dhs prix du marché) Qui en profite ? Un ménage modeste consomme une bombonne ou deux par mois, une famille bourgeoise en consomme 4 ou 5 par mois car plusieurs salles de bains, un four une gazinière etc..., Un agriculteur en consomme des centaines par mois voire des milliers et bénéficie donc d'autant de subventions de 40 dhs de l'argent public.
Un autre exemple : le logement social subventionné par l'Etat pour mettre sur le marché des logement à 240000 dhs qui couterait presque le double si on laissait faire le marché. Or ces logements dit sociaux après avoir fait la fortune des promoteurs (cf. vertigineuse fortune de ANAS SEFRIOUI de ADDOHA) sont achetés sur plan par des spéculateurs qui le revendent aussitôt construits au prix du marché.
ON NE PEUT PAS RéGULER UN MARCHé ULTRALIBéRAL par des subventions universelles et inconditionnelles. C'est absurde!
Ah, vous avez pointé le doigt en plein dans le mal !
RépondreSupprimerVous avez si bien décrit la chose. Je dirai "sans commentaires".