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| Ali Lmrabet, Ali Amar et Aboubaker Jamaï en conférence en Marge du Sommet Maroc-UE. |
Les officiels Du Polisario soutenus par des médias Algériens crient à l'injustice : prétendant que le Maroc ne mérite pas le Statut Avancé à cause d'un non respect des droits de l'Homme.
Les officiels espagnols et européens sont suffisamment renseignés sur le Polisario et l'enrichissement de l'équipe de Mohamed Abdelaziz aux dépens des aides européennes pour ne pas donner trop de crédit à ces thèses.
Il est vrai que la gauche Marxiste par nostalgie historique soutient encore le Polisario (qui a une histoire Marxiste aussi).
Ceci dit, on apprend par la voix de sites Polisarios que des Journalistes Marocains (Ali Amar, Aboubker Jamaï et Ali Lmrabet), respectés un certain temps pour leur travail et leur courage, vont faire une conférence de presse en Marge de ce sommet Maroc-UE.
Je ne serai pas étonné qu'au moins, l'un d'eux, Ali Amar fasse dans la surenchère sur une "hypermonarchie Marocaine" comme il disait sur son dernier article sur Marianne.
Ali Amar, en difficultés financières n'a pas trouvé mieux que de faire de la désinformation pour vendre son Livre « le grand malentendu », et une désinformation sur tout le Maroc.
Malheureusement pour lui, un Directeur de Recherche du CNRS Français (Jean-Noël Ferrié) a étayé point par point le Livre d'Amar sur un article publié sur Science Po «LA MONARCHIE MAROCAINE SOUS MOHAMMED VI : CHANGEMENT ET CONTINUITÉ». (Un très bon article : J'y reviendrai en détails dans un futur proche)
Jean-Noël Ferrié :
"Le grand malentendu est d’abord une erreur d’analyse de la part des détracteurs de la monarchie."Il est vrai que la Rage aveugle ! Et si Un Marocain avait osé écrire des choses pareilles, certains l'auraient traités d'un chercheur au Solde du Pouvoir.
En fait, cette attitude qu'ont certains de lyncher dès que l'on commence à décrire de façon positif le Maroc (tel qu'avait fait le Journal avec l'ESISC), est la pire conséquence d'une réelle Liberté d'expression au Maroc.
Il est vrai que j'ai été totalement contre la Fermeture du Journal Hebdo, malgré les jugements et son non-paiement des charges sociales de son personnel.
Mais, Aboubker Jamaï (depuis son retour à l'édito du Journal Hebdo) a connu lui aussi son heure de Rage. Je prendrai l'exemple d'un seul éditorial écrit par Jamaï et toujours disponible sur le site du défunt Magazine.
"...C’est dans la nature, de ce régime. Une nature, hélas nourrie de notre faillite collective à nous inventer un avenir de pays respectueux de la dignité de ses citoyens."
"Les discussions sur le contenu de ce nouveau statut (ndlr: Avancé du Maroc) devaient permettre au régime d’aller cueillir ses lauriers de pays respectueux des droits de l’homme, de pays en marche vers la démocratie."Non pas seulement il traite la Monarchie de Junky, ce qu'aucun Journaliste Espagnol (qui semble être l'exemple à suivre pour Jamaï) n'oserait faire envers Juan-Carlos, parce que tout simplement, il y a un consensus National sur le respect de la Monarchie en Espagne y compris parmi les plus opposants.
Il n'hésite pas à s'en prendre aux Marocains comme étant en Faillite collective.
Et là, il se tire une balle dans le pied en citant la vraie cause de sa rage :
"Les remontrances (=Réprimandes) de l’UE doivent être prises comme un encouragement pour toutes ces associations, journaux, tous ces individus qui osent se battre pour des idéaux de liberté et de démocratie. Marginalisés par les élites au pouvoir, ignorés par les médias aux ordres...Il n'y a pas pire qu'une Personne, qui était initialement adulée et qu'elle devient rejetée (Aboubker avait de bonnes relations avec des gens actuellement au Pouvoir -Telquel-).
J'espère qu'au Moins Aboubakr Jamaï entendra la voix de la raison et qu'il reprendra sa lucidité (et intelligence) habituel après son exil Volontaire hors du Maroc.
Mais ces détracteurs (comme les décrivaient Férrié) iront-ils pousser le bouchon trop loin lors de cette conférence en Europe ? Et là, ils perdront probablement le dernier gramme d'estime qu'ont certains Marocains pour eux.
