Le PJD (Parti Justice et développement) a fait passer un amendement au texte de loi des finances 2010 malgré le refus du ministre des Finances.
Ce forcing a eu lieu lors de la discussion de cette loi par la chambre des représentants alors que 2/3 des parlementaires étaient absents.
Il s'agit de la création d'un fond de solidarité aux femmes divorcées qui ne reçoivent plus (ou pas) leurs pensions alimentaires. Et Dieu sait combien elles sont nombreuses.
Cette disposition était prévue dans la modification de la Moudawana (Code de la famille), tant acclamée comme étant révolutionnaire par Tout Le Monde. Certains avaient même accusé le PJD d'être contre cette loi.
Mezouar avait deux possibilités :
- soit il faisait valoir l'article 51 qui lui permet de refuser tout amendement entrainant un dépassement sur les budgets des finances. Résultat : il passait pour être "Contre" l'application d'un texte de la Moudawana en faisant ce forcing.
- Soit il acceptait le fait accompli et patiente en attendant que le Texte de Loi passe en relecture à la deuxième chambre mais là, le gouvernement n'a pas la Majorité.
Bravo le PJD !
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Je suis à priori opposant à l'idéologie animé par le PJD, mais je reconnais que cette mesure est une avancée sociale indeniable qu'on ne peut que saluer.
RépondreSupprimerLe PJD a le mérite d'avoir une idéologie qui lui permet de rester cohérent et actif au parlement.
RépondreSupprimerLe PAM ne fait que handicaper le travail de l'opposition ( http://hespress.com/?browser=view&EgyxpID=16775)
La gauche (de l'opposition) ne se fait pas parlé d'elle... reste dilué en refusant de collaborer avec les groupe parlementaire du Pjd.