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lundi 6 juillet 2009

Oujda : Fadwa Manouni giflée, un conseiller communal en coma et nos condoléances à la démocratie.



Oujda, devant le bureau de vote pour le conseil municipal du 3 Juillet 2009

Depuis l'annonce des résultats des élections municipales, un vrai feuilleton politique -et criminel- a commencé à Oujda (Maroc).

Le PJD qui a remporté les élections avec 21 places (sur un total de 66 sièges), devait -logiquement- gagner la présidence du conseil municipal, mais ce qui s'est passé relève beaucoup plus de la mascarade : le parti l'Istqlal -qui était quasiment minoritaire- avec son candidat Omar Hjira, remporte la présidence du conseil.

Avant ce résultat, plusieurs conseillers municipaux se sont plaints des pressions des renseignements généraux pour ne plus soutenir le PJD. D'autant plus que les grands bonnets de la "POLITIQUE" (entre guillemets, parce que tout cela n'a rien à voir avec la politique) étaient présents sur place : (Biadillah, Mustapha Ramid, Saâd El Othmani...) pour soutenir leurs candidats.

La séance de vote pour le président du conseil municipal, qui a été reporté à plusieurs reprise, s'est tenu à huit clos, s'est terminé en fin de compte, par une intervention policière d'envergure contre les élus du Peuple :

L'élue Fadwa Manouni a été victime de coups et de gifles de la part de membres de CMI selon Al Massae, un autre conseiller communal PJD, Noureddine Boubker, est toujours dans le coma, suite à un coup reçu sur la tête.

On se demande des fois, si le Peuple a voté et a choisi ses élus, pourquoi ceux qui ne sont pas majoritaires dirigeront leurs villes ? par quelle loi on viol un processus initialement démocratique qui émane des votes du peuple ?

P'tit peuple vote ! Nous, les grands, choisiront pour toi; et puis ceux qui n'entendent pas ce que nous leur diront, on va leur donner une fessée et même on les mettra dans un coma.
Et maintenant, dors p'tit peuple, on fera appel à toi dans 5 ans.




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2 commentaires:

  1. Ce sont des partis marocains. Un parti qui a la majorité des sièges ne remporte pas la presidence ou la mairie. Le PAM est un exemple. Le PAM est majoritaire dans plusieurs villes mais il n'a pas remporté la présidence. exemple: casablanca. ça prouve que le pam est un parti comme les autres mais c'est un nouveau parti qui peut rapporter gros car nouveau et son discours est direct loin des discours idéologiques des partis traditionnels et conservateurs qui n'importent rien au bien être des citoyens.

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  2. Tout ce qui est nouveau n'est pas nécessairement bon.

    Le PAM a soulevé beaucoup d'espoir, mais aussi, autant de désespoir : Une grande partie des jeunes et moins jeunes, qui ne se reconnaissent pas dans les partis marocains, cherchaient à intégrer une entité qui les représente et qui surtout inspire au respect du Marocain moyen.

    Malheureusement, le PAM a choisi de renflouer ses rangs par des anciens politiciens, dont certains, n'ont rien à voir avec les inspirations du marocain.

    Que l'on soit clair, on ne peut pas faire du neuf avec de l'ancien : "Rechapage politique".

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