Un excellent éditorial à l'Economiste du 13 Mai, de la part de Abdelmounaïm DILAMI. Il a pu résumer en une centaine de mots, l'une des raisons principales Pourquoi le marocain honnête ne va pas se porter candidat aux prochaines élections communales au Maroc du 12 Juin. Et on ne peut qu'être d'accord avec lui.
Selon l'éditorialiste, Le ministère de l'intérieur qui gère ces élections, est tombé dans l'excès : Tous les candidats soupçonnés de corrompre des électeurs seront mis sous écoutes téléphoniques. D'accord !
Dites nous qui NE SERA PAS soupçonné parmi tous ces candidats ? Pour la simple raison qu'il faudrait qu'un autre candidat qui veut du mal à son concurrent(et il y a une centaine de raisons pour cela), passe un coup de fil anonyme aux flics, et le tour est joué.
Prendre tous les candidats pour des malfrats est une attitude malsaine qui entrainera certainement la réticence des plus honnêtes des candidats potentiels.
Et puis enfin, qui décide de mettre qui sous écoute ? Les services de sécurité ? ou les Juges ?
La meilleure façon de combattre un phénomène sociale comme la corruption et achat des voix au Maroc est d'informer. Oui, informer et apprendre aux gens à quel point leur vote est important pour leur avenir et celui de leurs enfants.
Mais comme nous avons un handicap de taille qui est l'analphabétisme (plus de 50% de la population), il serait préférable de ne donner de carte d'électeurs qu'à ceux qui ont un minimum acceptable de scolarité.
Cela peut sembler élitiste, et c'est le cas, mais en tous cas, ça a donné de bons résultats au Brésil.
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